Chaque toile devient le théâtre d’une recherche chromatique précise, liée à une émotion ou une vision, de la lumière perçant une forêt au coucher de soleil diffus. Anaïs recrée patiemment la palette de la nature grâce à sa technique singulière, le « Wet & Dry », également appelée « technique de la pétale » : elle superpose des couches d’encre sur une toile imbibée, laissée neutre par endroits, puis semi-couverte à d’autres, pour renforcer la densité et la profondeur.

 

Inspirée par la photographie et la magie des flous, Anaïs Vindel réinterprète des scènes imaginées dans la nature en les transposant en peinture. Elle crée ainsi de véritables histoires visuelles, comme celles d’une fleur surnaturelle, pour composer ses séries et prolonger la vie des instants qu’elle capture mentalement.

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Anaïs développe une pratique en étroite relation avec le vivant. Son travail s’inspire de la nature, de ses cycles et de ses métamorphoses, pour interroger la mémoire et la perception du monde. Elle cherche à traduire, à travers la matière et la couleur, ce que la nature révèle de sensible, de mouvant et de spirituel.

 

 

Sa démarche s’articule autour de la création de peintures sculpturales, où la matière picturale dépasse le cadre du tableau pour devenir volume, surface ou relief. Par ce geste, elle questionne la place de la peinture aujourd’hui et la manière dont elle peut dialoguer avec l’espace et le corps du spectateur.

 

 

Cette approche vise à instaurer un corps à corps poétique entre l’œuvre et celui qui la regarde. Le spectateur est invité à entrer physiquement et émotionnellement dans l’espace de l’œuvre, à ressentir sa présence, ses textures et ses reflets.

 

 

Anaïs souhaite également pousser le travail d’installation, en intégrant la peinture à des dispositifs où le spectateur devient partie prenante de la scène. Ses créations, entre nature, sculpture et image ,cherchent à ouvrir une réflexion sur la place du vivant et sur la relation sensible que l’humain entretient avec lui.

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